samedi 29 décembre 2012

Module et bouche cousue

M'escrimant en ce moment sur un kusudama qui d'ailleurs n'en est pas vraiment un, je ne peux que constater à nouveau le peu de plaisir que je trouve à faire du pliage modulaire.
Je reconnais volontiers que ce que font Tomoko Fuse, Meenakshi Mukerji, Krystyna Burczyk et autres spécialistes de cette discipline est magnifique, souvent même somptueux, mais, pour moi, ce n'est pas vraiment de l'origami.
Je suis partisan de la ligne "dure", du "une feuille carrée, sans ciseaux ni colle", même si, bien sûr je fais des exceptions.
J'ai fait des pliages de Noël modulaires,  j'adore faire des boîtes pour en offrir à des amis, mais l'esprit de l'origami n'est pas là.
Il y a tellement à explorer dans l'origami "pur", que je suis toujours étonné que tant de débutants se lancent dans du modulaire alors qu'ils ne connaissent pratiquement rien des grands plieurs et des modèles classiques. Bon, chacun fait ce qu'il veut, je dis ça sans critique, je constate juste et me dis qu'ils passent à côté de beaucoup de plaisir et de la magie du pliage plus conventionnel. Les grands maîtres ont tellement à nous apprendre, et il y a une telle variété de thèmes à explorer, alors que finalement toutes les boîtes finissent par se ressembler, tous les kusudamas aussi, à mon avis on en a vite fait le tour. Mais bon, chacun voit midi à sa porte, pour ma part je suis beaucoup plus inspiré par tous ces fabuleux plieurs, qu'ils fassent des choses simples ou complexes, et c'est quand même ça que j'ai envie de transmettre ...
NB: j'aurais pu dire la même chose des tesselations !

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