lundi 23 septembre 2019

Culture

Dans toutes les activités que je pratique (batterie, magie, origami) je m'intéresse à ce qu'il y a autour, c'est-à-dire l'histoire, les grands noms, etc ...
Faire de l'origami en simplement pliant de temps en temps sans chercher à en savoir plus est quand même réducteur.
Plier sans savoir qui est Yoshizawa est dommage.
S'intéresser à un art implique, je pense, de s'intéresser à ce qui a fait cet art.
Il n'est nul besoin d'être un spécialiste, mais juste s'intéresser un minimum.
Quand j'enseigne un modèle, je donne toujours le nom du créateur. Car ce modèle a une histoire, est né du cerveau d'un plieur, parfois un Maître, qu'il faut au moins vénérer en donnant son nom. Et si en plus  on cherche à savoir qui c'est, ce qu'il a créé d'autre, son style, ce qu'il a publié, etc ... c'est encore mieux.
Après tout, ceux qui sont fans de foot pourraient nous parler des heures des footballeurs qu'ils affectionnent.
L'origami est au moins aussi intéressant que ceux qui tapent dans un ballon.
Et pourtant, je constate souvent que lors de mes ateliers réguliers si je parle par exemple de Momotani et de son style si particulier, ou de je ne sais quel autre artiste majeur de l'origami je perds les 3/4 de l'assistance.
C'est parfois démoralisant.
Il y a une personne en France que j'aimerais inviter car c'est une encyclopédie de l'origami, sa vie et ses rencontres sont d'une grande richesse. J'aimerais le faire venir pour nous parler de tout ça. Pas plier non, juste nous raconter sa vie de plieur et des centaines d'anecdotes qu'il doit avoir à raconter.
Et pourtant je ne suis pas certain qu'à part deux ou trois personnes ça motive grand monde. Je vais quand même essayer mais bon ...

mercredi 11 septembre 2019

Tête de mort qui parle (Talking Skull) de Jeremy Shafer

J'adore cette tête de mort !
En appuyant sur les côtés on fait bouger la mâchoire supérieure ce qui donne l'impression que ce crane parle !
Carré de kami noir/blanc 24x24cm.
Publié dans "Origami Tanteidan Magazine 173".