Vous habitez Nancy et agglomération, l'origami vous intéresse, ce blog vous permettra de me contacter. Je serai ravi de vous rencontrer, parler pliage et en faire avec vous.
lundi 7 juin 2010
Panda de Sy Chen
Ce panda minimaliste est décrit dans "Atlas de l'Origami, l'Art du Pliage" de Tania Capron. J'aime bien comment avec si peu de moyens on obtient les caractéristiques d'un panda.
Bonjour François ! Moi aussi, j'adore l'origami avec le moins de plis possible...c'est plus magique. Je regardais hier soir un petit oiseau de Kamiya Satoshi, si compliqué !! ...et je ne peux m'empêcher de comparer avec les modèles merveilleux de Yoshizawa, qui laissent entre nos mains un brin de création, qui n'a rien à voir avec la complexité. De ce fait, c'est plus "dur" aussi...mais j'adore.
Oui, chère Anonyme, vous avez parfaitement raison, du moins c'est mon opinion (mais d'autres ont le droit d'en avoir une différente). J'ai la chance de pratiquer ou d'avoir pratiqué d'autres formes d'expression artistique, telles que la magie ou la musique, et c'est une constante: l'efficacité est dans la simplicité, et non dans la technique. L'important n'est pas de jouer mille notes à la seconde mais de jouer seulement celles qui sont nécessaires. Dans un tour, le but est d'avoir un propos simple et facilement compréhensible, et d'arriver à la méthodologie la plus simple. Je préfère, en origami, ce qui correspond à cette façon de voir les choses.
oh oui, je connais bien les exigences de la musique, pour avoir pratiqué moi-même longtemps avec passion ! Mes trois enfants (10,12 et 14 ans) jouent d'un instrument, ma seconde fille Iris en a fait sa vocation : depuis l'âge de 5 ans, elle "sait" qu'elle sera violoniste ! et donc je suis "clouée" à la maison, beaucoup pour elle. Heureusement, elle est formidable. Bon, cela dit, savez-vous que le mot "art" vient du grec "techno" ?! N'est-ce pas étonnant ? en effet, pas d'art sans technique...Pour plier un modèle de Yoshizawa, il faut beaucoup de technique au contraire, sans parler d'imagination et de création. Comme pour une partition de Mozart...! Je peux me passer de plier un Kamiya, sans amertume. Mais un Yoshizawa !...il me fait rêver.
Je crois que je me suis mal fait comprendre: il y a effectivement de la technique chez Yoshizawa, mais elle n'est pas ... comment dirais-je ... démonstrative et ne tue pas le modèle. Je crois, m'enfin c'est mon avis et je le partage, que la technique doit être au service du résultat et non le résultat lui-même. On voit un peu trop à mon goût des modèles très techniques mais très laids, ou l'on voit bien que c'est compliqué, mais à part dire "ben alors vous avez du mettre du temps à faire ça", on ne peut guère s'ébahir devant le modèle lui-même. En fait, le fin du fin, pour moi, c'est que la technique se fasse oublier, et soit juste ce qu'il faut de nécessaire et suffisant pour avoir l'essentiel. Un pliage de Yoshizawa ne semble jamais très compliqué, c'est en le faisant que l'on s'aperçoit de la subtilité de tout ce qui le compose et de la difficulté à le rendre. Un magicien qui fait des tours et à qui on dit, à la fin "Et bien, je ne voudrais pas jouer aux cartes avec vous" se prend un bide. En effet, si on lui dit ça c'est qu'il n'a pas fait rêver (ce qui est quand même le but), juste montré qu'il était fort. Et ça, à vrai dire, tout le monde s'en fiche ... Dans la batterie, mon instrument, l'important c'est le groove, pas le nombre de coups que vous donnez à la minute. Et le groove, c'est toujours simple à écouter, mais très difficile à mettre en place. Pas la peine de cogner partout et à toute vitesse, faut juste aller "au fond du tempo". Beaucoup de batteurs virtuoses sont de piètres musiciens dans le sens que leur musique, si elle épate, est souvent très vide de sens. Vous écoutez mais à la fin il n'en reste rien. C'est vrai pour d'autres instruments et instrumentistes, je parle de celui-là car c'est ce que je connais le mieux mais je pense que c'est assez généralisable. On s'éloigne certes là de nos cocottes, mais il y a quand même là des points communs, me semble t-il.
Nous sommes tout-à-fait d'accord ! Et je sais que "vous saviez"...J'avais oublié de vous dire aussi que ma grande fille fut passionnée de magie un temps, et nous a enchantés par quelques tours absolument....magiques, et pleins de légèreté à la fois. E-pa-tant ! Elle avait même inventé un tour de cartes, pour le nouvel an 2008, renversant ! et le tout, avec beaucoup de simplicité. Et c'est vrai que TOUT est là.
A très bientôt, François ! pour de nouveaux pliages... M.
Je vous souhaite la bienvenue sur mon blog consacré à l'origami.
Vous y trouverez mon actualité dans ce domaine, des photos de modèles que j'ai pliés, mes coups de coeur, etc ...
Ce blog se veut non élitiste, et s'adresse avant tout à des personnes qui veulent se familiariser avec l'origami.
Si vous avez des questions, contactez-moi. Par respect pour les créateurs vous ne trouverez ici aucun diagramme de modèle d'auteur. Je donnerai par contre le nom du créateur et si possible le livre où trouver l'explication.
Bonne lecture !
Je suis un passionné par nature. Plusieurs passions ont nourri ma vie, certaines ont pris du recul quand d'autres se sont développées, ça s'en va et ça revient ...
Bonjour François ! Moi aussi, j'adore l'origami avec le moins de plis possible...c'est plus magique. Je regardais hier soir un petit oiseau de Kamiya Satoshi, si compliqué !! ...et je ne peux m'empêcher de comparer avec les modèles merveilleux de Yoshizawa, qui laissent entre nos mains un brin de création, qui n'a rien à voir avec la complexité. De ce fait, c'est plus "dur" aussi...mais j'adore.
RépondreSupprimerOui, chère Anonyme, vous avez parfaitement raison, du moins c'est mon opinion (mais d'autres ont le droit d'en avoir une différente).
RépondreSupprimerJ'ai la chance de pratiquer ou d'avoir pratiqué d'autres formes d'expression artistique, telles que la magie ou la musique, et c'est une constante: l'efficacité est dans la simplicité, et non dans la technique. L'important n'est pas de jouer mille notes à la seconde mais de jouer seulement celles qui sont nécessaires. Dans un tour, le but est d'avoir un propos simple et facilement compréhensible, et d'arriver à la méthodologie la plus simple. Je préfère, en origami, ce qui correspond à cette façon de voir les choses.
oh oui, je connais bien les exigences de la musique, pour avoir pratiqué moi-même longtemps avec passion ! Mes trois enfants (10,12 et 14 ans) jouent d'un instrument, ma seconde fille Iris en a fait sa vocation : depuis l'âge de 5 ans, elle "sait" qu'elle sera violoniste ! et donc je suis "clouée" à la maison, beaucoup pour elle. Heureusement, elle est formidable.
RépondreSupprimerBon, cela dit, savez-vous que le mot "art" vient du grec "techno" ?! N'est-ce pas étonnant ? en effet, pas d'art sans technique...Pour plier un modèle de Yoshizawa, il faut beaucoup de technique au contraire, sans parler d'imagination et de création. Comme pour une partition de Mozart...!
Je peux me passer de plier un Kamiya, sans amertume. Mais un Yoshizawa !...il me fait rêver.
A bientôt, François !
Je crois que je me suis mal fait comprendre: il y a effectivement de la technique chez Yoshizawa, mais elle n'est pas ... comment dirais-je ... démonstrative et ne tue pas le modèle.
RépondreSupprimerJe crois, m'enfin c'est mon avis et je le partage, que la technique doit être au service du résultat et non le résultat lui-même. On voit un peu trop à mon goût des modèles très techniques mais très laids, ou l'on voit bien que c'est compliqué, mais à part dire "ben alors vous avez du mettre du temps à faire ça", on ne peut guère s'ébahir devant le modèle lui-même.
En fait, le fin du fin, pour moi, c'est que la technique se fasse oublier, et soit juste ce qu'il faut de nécessaire et suffisant pour avoir l'essentiel. Un pliage de Yoshizawa ne semble jamais très compliqué, c'est en le faisant que l'on s'aperçoit de la subtilité de tout ce qui le compose et de la difficulté à le rendre.
Un magicien qui fait des tours et à qui on dit, à la fin "Et bien, je ne voudrais pas jouer aux cartes avec vous" se prend un bide. En effet, si on lui dit ça c'est qu'il n'a pas fait rêver (ce qui est quand même le but), juste montré qu'il était fort. Et ça, à vrai dire, tout le monde s'en fiche ...
Dans la batterie, mon instrument, l'important c'est le groove, pas le nombre de coups que vous donnez à la minute. Et le groove, c'est toujours simple à écouter, mais très difficile à mettre en place. Pas la peine de cogner partout et à toute vitesse, faut juste aller "au fond du tempo". Beaucoup de batteurs virtuoses sont de piètres musiciens dans le sens que leur musique, si elle épate, est souvent très vide de sens. Vous écoutez mais à la fin il n'en reste rien. C'est vrai pour d'autres instruments et instrumentistes, je parle de celui-là car c'est ce que je connais le mieux mais je pense que c'est assez généralisable.
On s'éloigne certes là de nos cocottes, mais il y a quand même là des points communs, me semble t-il.
Nous sommes tout-à-fait d'accord ! Et je sais que "vous saviez"...J'avais oublié de vous dire aussi que ma grande fille fut passionnée de magie un temps, et nous a enchantés par quelques tours absolument....magiques, et pleins de légèreté à la fois. E-pa-tant ! Elle avait même inventé un tour de cartes, pour le nouvel an 2008, renversant ! et le tout, avec beaucoup de simplicité. Et c'est vrai que TOUT est là.
RépondreSupprimerA très bientôt, François ! pour de nouveaux pliages...
M.