J'aime bien la maxime "Le bonheur n'est pas au bout du chemin, il est le chemin". Je ne sais pas qui en est l'auteur, mais ça me plait.
Ca me fait penser à une anecdote concernant Tomoko Fuse, lue dans une revue spécialisée il y a longtemps : Cette grande origamiste japonaise, auteur de nombreux livres et de centaines de modèles, spécialisée dans les pliages modulaires, a une pratique originale : quand elle a fini de créer un modèle, elle le prend en photo en vue de publication et ... elle le brûle. En clair, elle passe des heures à plier des choses absolument superbes, mais n'en garde aucunes traces sinon des photos. Du moins c'est ce qu'elle faisait il y a 20 ans, mais je ne pense pas qu'elle ait changé de philosophie depuis. Sans doute son plaisir est-il dans la démarche de création, et uniquement là-dedans, l'objet fini n'ayant plus aucun attrait.
On m'a rapporté aussi le cas d'un grand mathématicien et magicien expert, du nom d'Ernest Pancrazi, qui faisait des études très poussées sur des sujets divers mais surtout mathématiques, écrivait sa thèse à la main, et une fois finie la détruisait.
Cette pratique est sans doute frustrante pour les autres, mais j'aime assez cette façon d'aborder les choses, qui a au moins le mérite d'éviter la collectionnite et de se regarder le nombril.
vendredi 30 avril 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire